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Politique

Les organisations de la société civile invitent à la mise en place des quotas de représentativité dans toutes les instances du dialogue

IMG Les ONG invitent la ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoué Mintsa, à mettre en place des quotas pour certaines couches de la populations © GabonReview

C’est par le biais d’un communiqué en date du 18 mars 2024, parvenu à notre rédaction, que les organisations  de la société civile gabonaise (OSC) représentant les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables ont invité  i les institutions organisatrices du Dialogue national inclusif (DNI), prévu du 02 au 30 avril prochain, à mettre en place des quotas de représentativité dans toutes les instances du dialogue.

 

 Payncop Gabon, Reflet, ONG Malachie, La voix des jeunes, ONG Wommen go for peace  indiquent dans leur communiqué que le  DNI (dialogue national inclusif) ne peut être légitime et représentatif de l'ensemble de la population gabonaise sans une participation significative des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables. L'inclusion des groupes marginalisés permettra de mieux prendre en compte leurs besoins et aspirations dans les décisions politiques.

 

Pour ce faire le regroupement des associations propose que sur  les 580 participants prévus : 30% des sièges minimum doivent être réservés aux femmes, soit 176 femmes ; 20% des sièges minimum doivent être réservés aux jeunes, soit 116 jeunes ; 10% des sièges minimum doivent être réservés aux personnes vulnérables, soit 58personnes.

 

Non sans ajouter que  « la participation inclusive et représentative des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables est déterminante pour construire un Gabon plus juste, plus inclusif et plus prospère grâce à la diversité des perspectives et des expériences que peuvent apporter toutes les catégories sociales, réunies dans un esprit constructif. »

 

Pour finir, le regroupement des ONG suggère que les lieux de dialogue soient rendus accessibles aux personnes en situation de handicap ; de garantir la présence d'interprètes pour les personnes ne maîtrisant pas la langue française, et pour les malentendants ; de prévoir la participations des guides aveugles sur les lieux du dialogue ; de produire des supports d’information adaptés aux besoins des personnes vulnérables en utilisant des formats accessibles à tous et dans les langues locales ;  d’assurer la retransmission complète de l’ensemble du dialogue inclusif.

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2 Commentaires

mosILyVZnDFiaUgT - Mar 20, 06:23

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mosILyVZnDFiaUgT - Mar 20, 06:24

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