Francis Nkea Ndzigue, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance.
A la tête du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, Francis Nkea Ndzigue ne cesse de brasser du vent. Sans plus. On aurait dit que le programme d’activités de ce ministre ne consiste qu’à faire des annonces sur les sanctions prévues par la loi en cas de détournement de l’argent public. Pourtant, ce ne sont pas les prédateurs et prévaricateurs de la République qui manquent.
Sauf que l’avocat de profession n’est visiblement pas capable de mettre la main sur les voleurs de la République. La semaine dernière, le ministre a pondu un tweet pour faire le même rappel : « Suite à la révélation de plusieurs cas de détournements de deniers publics perpétrés, ces derniers temps, au sommet de l’Etat, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption tient à rappeler que le président de la République conduit actuellement une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et infractions assimilées. Autrement dit, tous les coupables seront soumis à la rigueur de la justice. Selon l’article 506 du Code pénal, le détournement de deniers publics est passible de la peine de vingt ans de réclusion criminelle au plus et de 100 000 000 Fcfa d’amende au plus ».
Fait curieux, le ministre ne cite pas la nature des détournements, les administrations concernées ou les montants des sommes détournés. Il se contente d’incantations qui mettent en évidence son impuissance et surtout son inutilité.
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