Le 02 mars dernier, Jean Rémy Yama était placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville. Six mois après son incarcération le tribunal de Libreville, pour des raisons obscures, ne daigne toujours pas organiser le procès du leader syndical. Pour autant, depuis sa cellule, le président de la Dynamique Unitaire (le plus regroupement syndical du pays) parle pour dénoncer une incarcération arbitraire. C’était le sens de la lettre lue par Roger Ondo Abessolo, le vice-président de Dynamique unitaire, lors de la deuxième journée du congrès de la société civile.
« Je suis Jean Rémy Yama. Je suis en prison à cause de mon engagement citoyen. Gabonais, gabonaises vous le savez, je n’ai commis aucune infraction pour me retrouver en prison. Dans un pays ayant ratifié toutes les chartes relatives aux droits de l’homme, je suis malade. Alors que j’ai aussi le droit à la vie comme chacun de vous, ma santé se détériore chaque jour. Je veux me faire soigner et poursuivre le combat pour lequel je suis pourchassé. Tous les diplomates épris de justice et accrédités au Gabon, pensez à moi ! », ainsi parle Yama dans son courrier.
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