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Mouvement de contestation : « Le concert des casseroles » vire à l’émeute sociale

IMG La contestation à Port-Gentil.

Le mouvement a commencé timidement dans la journée de lundi avant de prendre une ampleur plus importante  les trois jours qui ont suivi. Hier, jeudi, devant l’entêtement du gouvernement à maintenir l’ensemble des mesures restrictives, au prétexte de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, la contestation dans l’ensemble du pays a été plus forte que les jours précédents.  De Libreville à Port-Gentil en passant par Lambaréné, Franceville, les populations ont au sein de leurs domiciles et à l’extérieur pris leurs casseroles pour exprimer leur mécontentement.  

 

Sauf que ce  qui était encore un simple mouvement pacifique,  s’est vite transformé en une gronde sociale avec pour conséquences des marches de contestation dans les rues, des voies barricadées, des poubelles incendiées sur les chaussées. A Libreville (la capitale) où les mouvements de protestation ont été essentiellement « chauds », on dénombre un mort. Un homme tué  par  balles au quartier PK7.  Dans des vidéos circulant sur la toile, les populations accusent ouvertement les forces de l’ordre d’être  les auteurs de « ces massacres nocturnes ». 

 

Au moment où nous mettons sous presse,  aucune communication officielle n’a été faite par le gouvernement sur les événements survenus dans la nuit de jeudi à vendredi.   Reste que ce vendredi matin, Ali Bongo a convoqué une réunion du Conseil des ministres.

 

En attendant les résolutions de ce conclave, les appels à la mobilisation au sein des populations ne faiblissent pas. Bien au contraire,  dans un message circulant dans les plateformes numériques, les automobilistes sont appelés à faire du bruit, de 15 à 18 heures, avec leurs klaxons. Les piétons quant à eux sont invités à le faire avec des sifflets aux mêmes horaires.   Tout cela,  avant la grande messe des casseroles à 20 heures. Le peuple gabonais gronde.   

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