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Société

Naufrage d’Esther Miracle : Un an après, pourquoi l’assureur refuse d’indemniser les victimes

IMG Le navire Esther Miracle avant le naufrage du 9 mars 2023.

Un an après, ce naufrage survenu entre Libreville et Port-Gentil, le 09 mars 2023, les familles des victimes, ainsi que les rescapés se posent des questions sur la suite de ce dossier. Si la justice a mis sous mandat de dépôt des personnes impliquées dans ce dossier, il y a un véritable mystère sur le dédommagement au niveau de l’assureur. Selon des sources, seul le personnel et les marchandises doivent être dommages, mais pas les voyageurs. Le navire avait été assuré sur le statut de transporteur de marchandises.

 

Le cas Esther Miracle devrait interpeler plus d’un, notamment les autorités qui délivrent la documentation. Car, les révélations sur le cas de ce naufrage, un an après, donnent des sueurs froides sur le dos.

 

Survenu le 09 mars 2023, les familles des victimes et les rescapés se posent un certain nombre de questions sur la suite de ce dossier. S’il est vrai qu’au lendemain de ce naufrage plusieurs têtes sont tombées et mises sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Libreville, à savoir le DG de la Marine Marchande, Fidèle Angoue Mba, tout comme le patron de la compagnie, Armand Blaise Mbadinga, et bien d’autres, il y a qu’un an après, aucun mis en cause n’a eu droit à un procès. Tout comme les promesses faites par l’Etat, via l’ancien régime, sont restées sans suite.

 

Quid de l’assurance ?

Réunis en collectif, les voyageurs multiplient les actions pour exiger un dédommagement. En ce concerne l’assurance, des sources indiquent que du fait d’être déclaré transporteur de marchandises, sur les 150 millions de FCFA déjà prêts à être décaissés, cette enveloppe n’est destinée que pour dédommager le personnel du bateau et la marchandise. Or, le bateau, appartenant à la compagnie Royal-Cost, faisait bien dans le transport des usagers, alors qu’il n’en avait pas le droit.

 

Dans le cadre de ce dossier, estiment certains spécialistes de la question, l’Etat doit dédommager les victimes, puisqu’il est propriétaire de la Marine Marchande, qui a délivré la documentation à la compagnie Royal-Cost.

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