Ce matin, les acteurs de la société civile libre ont été auditionnés à la Direction générale des recherches (DGR). Georges Mpaga, Jean Rémy Yama, Ghislain Malanda et Marcel Libama, tous les quatre interdits de sortie du territoire, se sont vus signifier par les éléments de la DGR qu’une plainte pour dénonciation calomnieuse a été formulée contre eux par Nourredin Bongo Valentin. Le Coordinateur général des Affaires présidentielles contre attaque après que le procureur de la République ait décidé de classer sans suite la plainte émise par la société civile contre lui.
Ces derniers demandaient qu’une instruction judiciaire soit ouverte contre le fils du Président de la République pour des faits de corruption active et passive, blanchiment du produit du crime, blanchiment des capitaux, pillage… Les quatre leaders de la société civile soupçonnent en outre Nourredin Bongo de disposer de plusieurs sociétés écrans au Gabon, à Dubai et dans les paradis fiscaux. Mais le procureur de la République ne l’a pas entendu de cette oreille, puisqu’il indiquait lors de la confrontation entre Nourredin Bongo et la société civile, le 14 février dernier, qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour poursuivre l’affaire auprès d’un juge d’instruction.
Une autre plainte de la société civile auprès du juge d’instruction
Mais la société civile ne compte pas se laisser faire. Les quatre leaders ont, à leur tour, initié une autre plainte auprès d’un juge d’instruction au Tribunal de Libreville. D’après Georges Mpaga, leur action judiciaire contre Nourredin Bongo, s’inscrit dans le combat contre la corruption source de tous les maux du Gabon.
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