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Paiement des droits à Exterran Holding : Les ex employés fustigent les manœuvres dilatoires de la direction

IMG Une vue de la société qui a depuis cinq ans fermé ses portes.

La société a fermé depuis cinq ans ses portes sans avoir eu à solder le passif des agents. Ces derniers montent au créneau pour exiger le paiement de leurs droits.

Cinq ans après la fermeture  de la société américaine spécialisée dans la sous-traitance pétrolière, les ex employés d’Exterran Holding ne cessent d’exiger le paiement de l’ensemble des droits liés à leur licenciement.  Précisément le passif portant sur les questions d’heures supplémentaires, de catégorisation et  d’emplois non-contractuels. Des griefs pour lesquels, la direction de l’entreprise prenait l’engagement d’apporter des réponses.

 

Conséquence, le 01 avril 2015, dans le procès-verbal de la réunion consécutive au projet de licenciement économique, la direction d’Exterran prenait l’engagement de solder le passif : «  le paiement des passifs se fera conformément à la réglementation en vigueur. Le directeur général d’Exterran devra rendre compte à sa hiérarchie le  30 mars 2015 des modalités légales de paiement en République gabonaise d’apurement de ce passif » pouvait-on lire dans le document du compte-rendu de la réunion signé par les différents partis. 

 

 

Sauf que ce passif n’a jamais été soldé par Exterran. Pire, l’ancien DG d’Exterran, Jacob Fogome,  va à la surprise générale, demander à l’inspecteur du travail en charge du dossier de transférer l’affaire au tribunal de Port-Gentil pour qu’elle soit désormais tranchée là-bas.  Le tribunal du travail va, conformément à ces procédures, appeler les différentes parties à une première audience de conciliation. Mais la direction d’Exterran ne va jamais répondre à ces convocations.  La preuve d’une volonté de l’entreprise de ne pas régler ledit passif.

 

En dépit de l’attitude  de l’entreprise, le tribunal du travail de Port-Gentil ne va prendre aucune décision à l’encontre d’Exterran. Pire, les employés désormais à la misère vont être déboutés devant le tribunal de première instance de Port-Gentil. Questions : y a-t-il  eu derrière ces décisions des manœuvres de corruption et d’achat de conscience ?  Comment expliquer que les instances judiciaires ont volontairement ignoré les procès verbaux de l’inspection du travail ?

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