Par Wilfrid Kombe Nziengui
Aujourd'hui les populations sont impuissantes face à l’inexorable et vertigineuse montée des prix des produits de première nécessité et ceux des transports. Le paquet de sucre qui était, il y a quelque temps, à 850 est désormais à 1000 ou 1100 FCFA selon les humeurs du commerçant. La boîte de conserve est partie de 325 à 400 FCfa. Le baton de manic de 300 à 350…les exemples de ce genre sont légion.
Dans le domaine des transports, le constat est dès plus alarmant. Tous les tarifs ont été multipliés par deux, trois, voir quatre. Des fortes dérives qui laissent penser à une sorte de laisser-aller puisqu’aucune entité censée réguler et contrôler les prix des denrées alimentaires et des Transports n’agit dans le sens de freiner cette envolée.
La Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) demeure totalement inerte. Si les opérateurs économiques justifient cette envolée des prix du fait du contexte imposé par la pandémie du Covid-19, le gouvernement, lui, ne met pas en place des mécanismes pour soutenir les pertes des opérateurs et éviter des répercussions sur les ménages.
Classée dans un passé récent, troisième ville la plus chère d'Afrique, après Luanda et Ndjamena, il n’est pas exclu que Libreville devienne, à la prochaine enquête, la ville la plus chère en Afrique noire après les récentes hausses de prix de certains produits. Pour le maintien de la paix sociale, une politique orientée vers le social est indispensable et souhaitable, sinon on fonce droit vers le mur !
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