Personnes vivant avec un handicap marginalisées : Le SYNAPHAG voit le jour pour la défense de leurs intérêts

François Nzengue, président du SYNAPHAG.

Les personnes vivant avec un handicap ont du mal à  être insérées en milieu professionnel, pire nombreux d’entre eux trouvent difficilement  un premier emploi bien que disposant d’un diplôme.  Préjugés et  absence de politique publique,  ces compatriotes sont très souvent laissés pour compte sans que cela n’offusque personne. Une réalité  que refuse de cautionner encore longtemps, le Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon.   Le 9 juillet dernier,  cette nouvelle structure syndicale a lancé ses activités lors d’une cérémonie organisée à l’esplanade de Gabon Télévision.

Pour son président, François Nzengue, en créant  ce syndicat, les personnes  à mobilité réduite voudraient traiter des questions de justice sociale, promouvoir le travail décent et combattre les discriminations. « Il s’agit d’amener (…) les personnes vivant avec un handicap d’accéder à un travail décent, dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et surtout de dignité  humaine. » a relevé le président du Synaphag dans son propos de circonstance. 

Non sans relever qu’un emploi décent est le moyen le plus efficace pour les personnes vivant avec un handicap d’échapper  au cercle vicieux de la marginalisation, de la pauvreté et bien entendu, de l’exclusion. «  Les personnes  en situation d’handicap sont souvent happées dans cette spirale, et seule la lutte pour des actions positives les aidera à s’en sortir », poursuit-il.

Dans l’immédiat, la nouvelle structure syndicale entend  se déployer sur le terrain à l’effet  de rencontrer et d’échanger avec les autorités compétentes sur les préoccupations qui leur paraissent opportunes à mettre sur la table des  discussions. «  Notre objectif aujourd’hui étant celui de parler de nous, rien que de nous.  »