Franck Nguema veut en finir avec l’hebdomadaire Echos du Nord. L’actuel ministre des Sports n’a visiblement pas apprécié d’être présenté comme « un vrai bandit au sein du gouvernement » par le média satirique dans sa livraison du lundi 10 janvier 2022. Par conséquent, il vient de saisir la Haute Autorité de la Communication (HAC). Le collège des membres de l’institution, réuni en sa séance plénière ordinaire de demain mercredi à 12h, a décidé de convoquer à une audition le directeur de la publication dudit journal.
L’affaire TV+ au cœur des débats
Si le tribunal de commerce de Libreville, dans son rendu en date du mardi 11 janvier dernier, a reconnu à Franck Nguema la paternité de la marque TV+ , le logo et les couleurs (bleu, rouge et jaune), il demeure que dans le fond, la société TV+ SA est passée aux mains de son cousin Joseph Atomo. Lequel est désormais actionnaire majoritaire au terme d’une assemblée générale organisée par les membres de la famille, actionnaires de la société. Or, indique Echos du Nord, il y a quelques semaines, le ministre avait, à travers une transaction pour le moins trouble, tenté de rachater les parts d’action des membres de la famille. Lire aussi : https://topinfosgabon.ga/articles/tv-franck-nguema-le-faussaire
Echos du Nord révélait à cet effet qu’un émissaire avait été envoyé par Franck Nguema auprès des membres de la famille afin de non seulement demander le retrait par eux d’une plainte au pénal mais aussi du dépôt d’une somme de 10 millions de Fcfa au titre d’une avance pour le règlement de sa dette en l’endroit de l’entreprise TV+.
Problème, le document que l’émissaire (Aubin Patrick Nguema Ndong) avait fait signer aux tantes et aux oncles de la famille n’était pas un document lié à la réception de l’argent mais plutôt un acte de vente des actions de TV+ au profit de Franck Nguema. Pire, les actions que Franck Nguema pensait avoir acquises avaient déjà été achetées par son cousin, Joseph Atomo, depuis le 03 octobre 2018 soit trois (3) ans avant. Des parts achetées par devant notaire et enregistrées au tribunal et aux impôts au n° de répertoire 116/2018.
Suffisant pour que le média conclut que l’acte posé par le ministre relève de celui d’un « vrai bandit au gouvernement ».
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