Marcos Zué Méyé Eyéné, président de la CGPMEI.
Inquiet après la déclaration de politique générale du Premier ministre, certains responsables des organisations patronales, se sont sentis abandonnés par le gouvernement. Lors de cet exercice oral devant les députés, Alain- Claude Bilié-By-Nze n’a rien annoncé favorable au développement des petites et moyennes entreprises.
Cette situation fait dire aux responsables des organisations patronales des PME non-membres de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) dirigé par Henri Claude Oyima, que le gouvernement n’a pas daigné prendre en compte leurs préoccupations. Les patrons des PME disent ne pas accepter cette incurie et la confusion qui s'installe entre les préoccupations dérisoires posées par la FEG et celles vitales liées aux PME.
Ce fut tout le sens de la déclaration envoyée par le président de la CGPMEI à la presse le jeudi 26 janvier dernier. « J'ai du mal à concevoir qu'une fois de plus, un nouveau Premier ministre vient d'être nommé et nous ne pouvons pas avoir une lecture de ce que nous pouvons attendre de son gouvernement. Nous sommes au début d'une année qui verra l'élection du président de la République, or, pendant 14 ans de magistrature suprême, nous les PME n'avons pas trouvé notre compte. Nous avons été 14 ans durant, les parents pauvres de tous les budgets et de toutes les politiques publiques. Pendant que des concertations politiques sont annoncées à grandes pompes, comment comprendre qu'un véritable débat sur le développement économique ne soit pas engagé dans notre pays autour de tous les acteurs potentiels ? » Interroge Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyéné.
Non sans appeler le ministre des PME, Yves Fernand Manfoumbi, à prendre ses responsabilités en initiant des concertations avec les entrepreneurs gabonais afin de trouver des solutions à cette situation chaotique.
Au Gabon comme partout dans le monde y a des entrepreneurs à la seule différence qu'au Gabon les entrepreneurs ne sont pas pris au sérieux malgré les orientations du Président de la République.
Au Gabon comme partout dans le monde y a des entrepreneurs à la seule différence qu'au Gabon les entrepreneurs ne sont pas pris au sérieux malgré les orientations du Président de la République.
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