C’est la panique à bord. A l’occasion d’un communiqué, les personnes vivant avec le VIH/Sida montent au créneau pour dénoncer la désertion des médecins au sein des centres de prise en charge. Le samedi 4 avril dernier, Thierry Mbome Nyami, Le président exécutif des associations de lutte contre cette autre pandémie a pris la parole pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur une désertion qui peut aboutir à des drames bien plus graves que le Covid-19.
Pour ce dernier, les médecins justifient cette désertion par l’absence de matériel de protection mis à leur disposition contre la propagation du Covid-19 tout en recommandant aux patients de rester chez eux. Face à un des cas de complication comment faire ? Ce d’autant plus que les PVVIH ont besoin d’un suivi médical quotidien, interroge t-il dans les colonnes de nos confrères du journal l’Aube.
Pire, s’insurge à nouveau Thierry Mbome Nyami, au moment où les autorités politiques décrètent un confinement partiel, il n’y a aucunes dispositions prises pour accompagner les personnes vivant avec cette pandémie. Or, rajoute ce leader associatif, les statiques montrent que 80 % des malades n’ont pas d’emplois à la Fonction publique et vivent des activités commerciales. Comment vont-ils s’en sortir sans aucuns revenus ?
Du côté du ministère de la santé, des proches du ministre de la Santé Max Limoukou appellent au calme en indiquant qu’il y a actuellement une répartition dans l’ensemble des structures sanitaire du pays des équipements pour se protéger contre le Covid-19. Il n’y a donc pas de raison que les médecins désertent les centres de prise en charge des malades du Sida. Avant de rajouter que les recommandations visant à demander aux malades de rester chez eux ont été prises pour éviter d’autres contaminations.
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