Par Wilfrid Kombe Nziengui
Alors que plusieurs chantiers de réabilitation des voiries urbaines ont été lancés dans la capitale, des interrogations sur leur qualité sont soulevées.
Pour se faire une idée, il suffit de faire le tour de Libreville, et se rendre compte du niveau de dégradation avancée de ces infrastructures routières dont la livraison ne date que de deux ans, pour la plupart. Au Pk9, à peine livré, l'axe carrefour Bambouchine au clando du Lycée de Sibang tombe déjà en désuétude. A Ozangué sur l'axe gaboprix-carrefour Kanté c’est la catastrophe. Ne parlons pas à Nzeng-Ayong, de l'axe Marché-Cité Rose, Rond-point- échangeur ou au Rond-point de la Démocratie. Sur ces voies et dans plusieurs autres, des gros cratères et de nombreux nids-de-poules se sont formés.
Un niveau de dégradation avancée qui interroge la qualité des travaux. Entre temps, les taximens et autres automobilistes n’ont que leurs yeux pour pleurer tant ces cratères endomages les véhicules. Nul besoin d’être un ingénieur en génie civil ou en BTP pour finalement se rendre compte que l’Etat se fait gruger par les entreprises adjudicataires des travaux. Il faut ajouter à cela, le laxisme du ministère des Travaux publics dans le contrôle et le suivi des travaux. Léon Armel Bounda Balonzi, on dit quoi ?
Des travaux de voiries bâclés et exécutés à pas de tortue. Depuis leur annonce par le défunt PM, Issozet Ngondet, Colas, Société adjudicataire traîne les pieds et fait beau ce qui lui semble. En fonction de ses humeurs, elle choisit des artères à travailler, alors que le tout Libreville actuellement à un champ de guerre aux cratères béants, comme si des obus de 81mm étaient passés par là. Il n'y a qu'à circuler et vous verrez.????
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