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Politique

Réformes électorales et mutisme du régime : « J’appelle le pouvoir à donner des signes de prise de conscience de ses responsabilités… », lance Alexandre Barro Chambrier

IMG Alexandre Barro Chambrier, lors de son discours prononcé au Congrès de la société civile.

 

A l’occasion du congrès de la société civile, Alexandre Barro Chambrier, comme plusieurs autres acteurs de l’opposition,  a été invité à prendre la parole et à se prononcer aussi bien sur la situation politique du pays que des réformes à entreprendre d’ici 2023 pour éviter au Gabon d’à nouveau sombrer dans le chaos.

 

Le président du  Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) tout en remerciant la société civile pour l’initiative  prise d’organiser les présentes assises a tenu à rappeler que depuis 1990 la plupart des élections, particulièrement, les élections présidentielles ont donné lieu à des contestations qui ont dégénéré en violences sur l’ensemble du territoire national. 

 

Conséquence d’une crise de légitimité et d’illégalité au sommet de l’Etat,  aujourd’hui, le pays est bloqué car ceux qui exercent le pouvoir n’emportent pas l’adhésion du grand nombre et le pays régresse dans tous les domaines, alors qu’il dispose d’atouts qui lui permettraient, à l’instar d’autres pays de niveau comparable d’enregistrer de substantiels progrès économiques et sociaux, se désole  Barro Chambrier.  Comment  mettre fin au cycle électoral funeste et stopper la régression sociale et économique du pays ? Une des réponses à cette  interrogation réside dans  la volonté du régime en place à répondre favorablement au mémorandum pour la transparence électorale déposé par les leaders de l’opposition  auprès de la Cour Constitutionnelle et du ministère de l’Intérieur, souligne Barro Chambrier.

 

Or, à ce jour, la démarche de l’opposition  demeure malheureusement sans suite, rajoute le président du RPM.  Un mutisme qui faire dire à Barro Chambrier « que le pouvoir doit comprendre que le peuple gabonais est suffisamment mature et exige que ses choix soient respectés. De quoi a-t-il peur ? Si tant il est, comme il le dit, attaché aux valeurs démocratiques, qu’il en fasse la preuve en acceptant réellement la mise en place des règles consensuelles d’organisations du scrutin. »  Le leader de l’opposition appelle dès le régime d’Ali Bongo à donner des signes de prise de conscience de ses responsabilités et à engager, sans délai, la préparation du processus électoral avec les partis politiques, toutes tendances confondues, et avec la société civile, afin de regarder ensemble ce qu’il faut améliorer.

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