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Politique

Rentrée politique du PGP : « Je formule le vœu que le peuple s’inscrive dans la lutte »

IMG Le président PGP rejette tous arrangements d'arrière-boutiques avec le pouvoir en place.

A l’occasion de la cérémonie de la rentrée politique de sa formation politique, Joseph Benoît Mouity Nzamba a invité le peuple gabonais à s’inscrire dans la lutte pour la libération du pays.

 

Tout  parti politique a vocation à être dans l’action. Bien qu’au fil des années, le Parti gabonais du progrès (PGP) a perdu de son lustre, il n’a, à aucun moment, trahi ses idéaux. Ancré dans l’opposition radicale, le PGP aujourd’hui dirigé par Benoît Mouity Nzamba poursuit son combat pour l’instauration d’un régime démocratique dans le pays. C’est le sens de la déclaration donnée, le 1er février dernier, à l’occasion  de la cérémonie de la rentrée politique du parti. 

 

D’entrée, le président du PGP, Benoît Mouity Nzamba, va souhaiter que cette nouvelle année soit celle de l’aboutissement du combat. « La libération du Gabon sous occupation de forces toxiques incarnées par un régime illégitime Bongo/PDG et ses alliés nationaux et internationaux », indique  le patron des progressistes. Mais les héritiers  de Me Agondjo Okawè ont bien conscience qu’aucune libération n’est possible sans une mobilisation du peuple. D’où l’appel à la mobilisation du peuple gabonais lancé par le premier responsable du PGP : «  Je formule le vœu que le peuple s’inscrive dans la lutte », lance-t-il.

 

Le président du PGP rappelle, en outre, que c’est la vigilance et la résistance du peuple gabonais sur le plan national qu’international qui a créé aujourd’hui le rapport de force mettant en échec les projets de réconciliation sans principes au  goût du dictateur.  Le PGP, par la voix de son président, rejette de ce fait les propositions de gouvernement national, de gouvernement de salut ou  de réconciliation nationale.

 

Pour Mouity Nzamba ces remèdes n’ont pour aboutissement que de prolonger le règne  du système Bongo/Pdg. Depuis 1990,  ajoute ce philosophe de formation, tous les arrangements après les différents coups d’état électoraux se sont toujours achevés par le partage du gâteau entre les différents clans de l’oligarchie au pouvoir au détriment des populations.

 

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