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Politique

ROLBG : « La libération des prisonniers pour désengorger le milieu carcéral est une question d’urgence… »

IMG Georges Mpaga demande la libération sans conditions des prisonniers.

Le Rolbg vient d’adresser à l’endroit du président de la République un réquisitoire pour demander la libération immédiate d’une catégorie de prisonniers dans le but de désengorger la prison en lien avec la propagation du Coronavirus.

Dans une lettre adressée au président de la République, datée de ce lundi, le Réseau des organisations libre pour la bonne  gouvernance (Rolbg) demande le désengorgement urgent de la prison centrale de Libreville.  L’organisation conduite par Georges Mpaga fonde sa demande sur  l’appel du Haut-commissaire aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, sur la nécessité de libérer des détenus pour éviter que la pandémie Covid-19 ne fasse des ravages dans les prisons souvent surpeuplées. Cela concerne, notamment les détenus les plus âgés et ceux malades ainsi que les prisonniers présentant un risque faible de récidive ou de danger pour la société. 

 

Pour le Rolbg, dans le cas du Gabon, il y a désormais péril en la demeure. Ce au regard, des conditions carcérales dans nos prisons qui sont particulièrement critiques.  La prison centrale de Libreville, poursuit le Rolbg, a été   construite par l’administration française coloniale française en 1952, pour une capacité de 250 à 350 détenues, compte aujourd’hui 4000 mille prisonniers, dont 70% sont des prévenus. Or, aujourd'hui  c’est un véritable camp de concentration dans lequel les détenus s’entassent et vivent dans  une promiscuité  inquiétante. 

 

A cause de cette promiscuité, note à nouveau le Rolbg, les maladies contagieuses, en particulier les diarrhées et les infections respiratoires peuvent se propager à grande vitesse.  Le ROLG craint donc le pire pour le Gabon, ce d’autant qu’il est annoncé un pic de contaminations dans les pays africains.  Pour le Rolbg, il n’est pas souhaitable que le pic de l’épidémie à Covid-19 trouve nos  prisons encore bondées de tous ces compatriotes: «  Nous ne vous souhaitons pas d’avoir sur la conscience la mort de dizaines ou de centaines de prisonniers que votre inaction aura finalement  condamné à mort alors qu’ils n’étaient pas un danger pour la société »  relève le  Rolbg à l’endroit d’Ali Bongo.  

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1 Commentaires

Mambily mangaka - Mar 30, 21:31

S,est très bien réfléchi?Mais avec des mesures d,accompagnement pour des prisonniers qui ont des peinent que la juridiction gabonaise peu revoir leurs cas et que Monsieur,le président de la république approuve et donne un ordre républicain.


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