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Société

(Satram) Déclaration de Tarik Jakhoukh : « le contentieux de la succession est toujours en cours et demeure le véritable problème de tous les maux subis à Satram »

IMG TaricK Jakhoukh, fils aîné de Jakhoukh Lahcen, lors de sa déclaration.

Des employés qui cumulent 24 mois d’arriérés de salaires, des cotisations Cnss et Cnamgs non reversées,  des dirigeants inculpés pour abus de biens sociaux, des contestations, des arrestations, plus de soixante-dix agents décédés sans le paiement de leurs droits et d’autres virés comme des malpropres…le climat social au sein de la société  Satram est dès plus délétère. Plus rien ne va au sein de l’entreprise spécialisée en logistiques et en transports construite par feu Jakhoukh Lahcen.

 

Pourtant, le drame de cette société à un nom : Mustapha Aziz ou Dr Aziz.  Le désormais président du conseil d’administration, homme aux « multiples  identités et au passé sulfureux » a pu,  à travers  des manœuvres de prédation savamment orchestrées,  mettre la main sur  la société créée par son ami. Au point d’être parvenu à dépouiller une veuve et ses enfants du bien de leur époux et père.

 

Une machination qui n’a que trop durée.  Lors d’une déclaration lue ce samedi 03 octobre, TaricK Jakhoukh, fils aîné des quatre enfants légitimes de Jakhoukh Lahcen sort du bois pour rappeler à la communauté nationale et internationale que le contentieux de la succession est toujours en cours et qu’en outre cette succession est et demeure encore aujourd’hui le véritable problème ou la clé de voute de tous les maux subis par « notre famille et, plus largement par l’ensemble du patrimoine de notre défunt père Jakhoukh Lahcen. »

 

Bien entendu, rajoute-t-il, les sociétés Satram et EGCA au Gabon, tout comme la société DRAPOR au Maroc, dont il s’est accaparé, en font partie.  Une main mise  qui a eu lieu grâce au concours de magistrats «  connus et mus par l’appât de l’argent facile » dégaine le conférencier. Avant d’indiquer que l’exequatur des actes obtenus par Mustapha Aziz devant le tribunal de première instance de Libreville, le 02 juin 2017 et celui de Port-Gentil, le 11 septembre 2018, a été accordé en totale violation de la loi et constitue, à notre avis, un véritable trouble à l’ordre public.

 

La preuve que les magistrats gabonais ont lu la loi sous le prisme d’arrangements d’arrière-boutique, le fait d’avoir accordé l’exéquatur à un testament qui est encore contesté dans le pays où il a été établi.  «  Il convient de rappeler que ce n’est qu’après le décès de Lahcen Jakhoukh, survenu le 09 juin 2015 en France, que M. Aziz Mustapha a initié de nombreuses procédures aux fins de revendiquer également sa qualité de bénéficiaire d’une donation alors qu’une donation doit être faite entre vifs » note le fils Jakhoukh Lahcen.

 

Sur la reconnaissance de dette

 

Pour le fils Jakhoukh c’est une autre aberration. Puisque les héritiers n’ont trouvé aucune trace d’un quelconque virement, d’un dépôt de chèque ou d’un versement de cette somme imaginaire de dix millions d’euros dans les comptes Jakhoukh Lahcen.  Cette somme, comme par hasard, correspond au capital de Satram soit six milliards de Fcfa.  Nul besoin d’être un clerc pour se rendre compte de la dimension de l’arnaque.

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