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Vente du crédit-carbone gabonais : les mystifications du Caucasien du gouvernement

IMG Lee White (à droite) fait visiter Emmanuel Macron la forêt gabonaise.

Ce Britannique, qui dit aimer le Gabon, mais préfère les bêtes aux Gabonais, est une curiosité au même titre que certains spécimens de notre faune protégée. Perdu au cœur de la contestation syndicale dans son département ministériel, incapable d’instaurer la transparence dans le secteur forestier, Lee White semble cultiver l’imposture permanente. La preuve, l’actuel ministre des Eaux et forêts ne cesse d’enfumer Ali Bongo Ondimba avec le dossier de la vente du crédit carbone, alors que sur le terrain, il n’en est rien. Une énième imposture fort bien relevée par Marc Ona Essangui dans une interview donnée chez nos confrères du journal L’Aube.

 

Pour le Secrétaire exécutif de Brainforest, « l’organisation du One Forest Summit, à Libreville, avait pour mission de vendre les crédits-carbone aux entreprises soucieuses de rapprocher de la neutralité carbone. Or, à ce niveau, c’est la débâcle. A l’issue de ce sommet, aucune entreprise n’a sorti le chéquier. Ce qui fait dire à Marc Ona Essangui que personne ne s’intéresse aux crédits-carbone du Gabon. Lee White, poursuit Marc Ona Essangui, a fait des crédits-carbone une nouvelle opération pour bluffer le président de la République gabonaise sur sa capacité à mobiliser les fonds ». C’est un autre échec pour Ali Bongo Ondimba qui espérait (espère toujours) que l’argent issu de la vente permette de financer les programmes et autres mécanismes de protection de la nature en plus de participer aux dépenses de l’Etat.

 

Dans un pays sérieux, au regard d’un tel désaveux, Lee White aura posé sa démission à défaut d’être poussé vers la sortie. Mais Ali Bongo Ondimba voue une confiance aveugle à un homme qui, jusqu’ici, n’a fait la preuve de sa compétence nulle part. Même pas à la tête de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) qu’il a contribué à ruiner. Encore à la tête du ministère des Eaux et forêts où, depuis des mois, le Syndicat national des Eaux et forêts (Syneg) demande sa tête.

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