Les adolescents arrêtés.
Par W.K.N
Un homme de 30 ans, habitant le quartier Lalala, au premier arrondissement de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué, a été déféré à la Prison centrale de cette localité, le vendredi 08 janvier dernier, pour avoir abusé sexuellement d’une mineure de 14 ans, qui a, par la suite, été violée par sept adolescents du quartier.
L'affaire éclate lorsque le trentenaire apprend le viol en réunion d'une jeune fille de 14 ans ayant eu lieu dans sa chambre. Voulant avoir une idée sur l'identité de la victime, le propriétaire de la chambre mène l'enquête. Mais la fille en question ne sera autre qu’A.I.M.C, une adolescente qu'il avait lui-même violée quelque temps plus tôt.
Humilié de savoir que la mineure de 14 ans a été abusée sexuellement sur son propre lit, ce dernier prendra alors l'initiative de vendre la mèche auprès des parents de la fille, qui, à leur tour porteront l'affaire à la Gendarmerie nationale. Convoquée, la fille donnera sa version des faits avant l'interpellation des sept adolescents du quartier ayant commis la partouze. Au bureau des agents, la fille va citer ses sept bourreaux, avant de pointer du doigt sur l'homme de 30 ans, qui l'avait violée quelque temps plus tôt et qu'elle n'avait pas trahi, car craignant des représailles. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Lambaréné, en attendant d'être fixé sur son jugement.
Porter l'affaire devant la justice
Quant aux sept adolescents, ils ont eux aussi été écroués. Selon une source proche du dossier, la jeune fille a été prise en embuscade par un groupe de jeunes dont l'âge varie entre 15 et 18 ans. Stevy, Kevin, Christ, Cédric, Déric, Diawara et Jarud sillonnaient le quartier Lalala à la recherche d'une victime à braquer, lorsqu'ils prennent en embuscade la fille de 14 ans, qu'ils réussiront à embarquer de force dans la chambre du grand frère d'un d'entre eux, qui, lui, était absent de la maison.
Chemin faisant, le groupe de jeunes va passer à tour de rôle sur la gamine en dépit de l’opposition de cette dernière. Un huitième garçon, invité à prendre part à la « tontine » sexuelle, refusera de passer à l'acte. Un refus qui lui évitera, heureusement, des poursuites judiciaires. Fatiguée et dans une démarche clopin-clopant, la mineure de 14 ans regagnera son domicile. Choquée et tenue par la honte de ce qu'elle venait de subir, elle va s'abstenir de raconter sa mésaventure à ses proches. Mais ce silence ne tiendra que quelques jours, lorsque le propriétaire de la chambre où s'est produit le viol décide de dénoncer l’acte posé par les sept adolescents du quartier. Les parents de la gamine, qui apprendront cet acte ignoble, décident alors de porter l'affaire devant la justice.
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