Par Wilfrid Kombe Nziengui
Paire de lunettes aux yeux, costume-cravate bien dressé. L'homme a semblé être dans son élément en commençant la conférence de presse ce vendredi 14 mai 2021 à l'hôtel Boulevard à Libreville. Devant une profusion d'invités de marque (Pierre André Kombila, Jean Eyeghé Ndong, Marc Ona Essangui etc), le professeur Albert Ondo Ossa s'est livré à un exercice auquel il aura accordé une place de choix au pan social. L'interlocuteur de la presse, a entre autres condamné la gestion actuelle du pays. Ce mode de gouvernance qui place comme priorité les intérêts d'un cercle « mafieux » au détriment des populations. Lequel peuple est aujourd'hui condamnés au chômage et à la précarité.
Pour le professeur Albert Ondo Ossa, les gabonais ne bénéficient pas des richesses de leur pays, alors qu'ils ont le droit d'être heureux chez eux : « Il nous faut dès à présent corriger les déviances de notre État et les dérives du pouvoir actuel, notamment la suprématie d'une catégorie de gabonais et leur positionnement majoritaire dans toutes les institutions de la République.
"Il s'agit là d'une injustice flagrante que rien ne justifie. Le Gabon a besoin d'équité et de sérénité pour se développer>> a-t-il indiqué avant d'ajouter : "Le fonctionnement actuel du Gabon incliné à penser qu'y cohabitent deux types de citoyennetés, du fait qu'une partie de la population (la plus importante), pour des raisons ethniques, sectaires et/où religieuse, est réduite à une citoyenneté "de seconde classe".
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