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Politique

Antonio Guterres : La pandémie est un prétexte utilisé par certains Etats pour réprimer et abolir les libertés

IMG Antonio Guterres, Sécrétaire général de l'ONU.

En  prononçant ce discours, on aurait dit que l’actuel Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) dénonçait les exactions meurtrières et  les mesures de privation des libertés qui ont cours au Gabon. Le régime de Libreville pourra toujours se cacher derrière le fait qu’Antonio Guterres n’a pas indexé un Etat de manière précise pour poursuivre sa guerre asymétrique contre un peuple désarmé. 

 

Toujours est-il que le patron de l’ONU a, lors du discours annuel  prononcé devant le Conseil des droits de l’homme (CDH), volé au secours des peuples  tués et condamnés à la misère au nom de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 par plusieurs pays dans le monde dont le Gabon.

 

Pour Antonio Guterress, en brandissant  la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des  mesures de sécurité sévères et des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des organisations non-gouvernementales.  Le Chef de l’ONU rajoute que les restrictions imposées par les Etats servent d’excuse pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques.

 

Ainsi, indique-t-il, les défenseurs des droits humains, les journalistes, les avocats,  les militants et même les professionnels de la santé ont  fait l’objet d’arrestations, de poursuites et de mesures d’intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures ou  le manque de mesure prises pour faire face à la pandémie.

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