Barro Chambrier à son arrivée à la vallée de Boukoungou.
Alexandre Barro Chambrier, poursuit sa tournée dans l’ensemble du pays. Hier, vendredi 25 mars, il s'est entretenu avec les populations du quartier Akébe, précisément à la vallée de Boukoungou, dans 4e arrondissement de Libreville.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Il n’y a plus de doutes, Alexandre Barro Chambrier sera bel et bien candidat à la prochaine élection présidentielle. A 16 mois de ce scrutin, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) multiplie les causeries et autres rencontres avec les populations dans l’ensemble du pays.
Après Matoto, la SNI, Malibé et bien d'autres quartiers du grand Libreville, hier vendredi, il était l’hôte des populations d’Akébé dans le quatrième arrondissement. Il a pu constater le niveau de pauvreté, la déchéance sociale et l’absence d’infrastructures routières et sanitaires. Partout la misère prend du terrain.
Pour autant, ABC appelle à la mobilisation des forces, des énergies pour mettre fin au règne d’un régime qui a lamentablement échoué. Le Pr d’Economie est plus que jamais convaincu qu’il est possible de redresser ce pays si des femmes et des hommes compétents arrivent au pouvoir suprême ; « Nous allons pouvoir faire avancer le pays. Nous mettrons en place un programme sérieux. Ça ne sert plus à rien de parler du passif de ce pouvoir. Je suis venu vous dire comment nous allons nous organiser. Le moment est venu de vous remettre en ordre de bataille. Tenir compte des erreurs du passé pour ne pas les répéter.»
Déterminé à accéder au pouvoir, ABC indique qu’il ne sera plus rien concédé au régime en place. Bien au contraire, poursuit-il, en 2023, nous allons rendre coup pour coup. « Il faut que vous soyez fort. En face il y a un parti qui ne veut pas respecter les règles de la démocratie (…) nous devons faire en sorte que ce parti ne soit plus en mesure de nuire », a-t-il fait savoir.
Non sans annoncer que l’un des points importants de son exercice du pouvoir sera l’implantation d’un véritable système démocratique dans le pays ; « il n’ y aura pas plus de deux mandats. »
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