A Port-Gentil, l'affaire est sur toutes les lèvres.
Vision d'horreur, mercredi 07 avril dernier, au quartier Île Mandji sis derrière l'hôpital, dans le deuxième arrondissement de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, où le corps sans vie d'un homme, dissimulé, depuis un an, par son épouse, a été découvert dans la chambre conjugale.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
L'on en sait désormais plus sur le sort du pasteur de 56 ans, Emile Pascal Ngoma, recherché par les siens, depuis le 07 avril 2020, à Port-Gentil. Son corps en putréfaction avancée a été découvert dans la chambre conjugale, le 07 avril 2021, un an jour pour jour après son décès. La dépouille du quinquagénaire avait été dissimulée pendant tout ce temps par l’épouse de ce dernier, qui prétextait que son mari était tantôt en voyage, tantôt en jeûne.
Recherché depuis avril 2020, c'est finalement un an plus tard que le pot aux roses sera découvert. Une découverte macabre aux relents mystiques à laquelle s'indignent, depuis lors, les populations de Port-Gentil.
A en croire une source locale, le père de famille était pasteur dans une église située au quartier Île Mandji. Mais, en avril 2020, Emile Pascal Ngoma va, subitement, disparaître de la circulation, sans en indiquer à personne le lieu où il était censé se trouver. Son épouse, qui, pendant ce temps, est la seule à savoir la vérité, ne laissera aucune information fuiter. En réponse aux inquiétudes des parents de son mari, la femme du défunt réussissait le plus souvent à trouver une explication, alors qu'elle savait son homme mort depuis longtemps. « Tantôt, son mari était en voyage, tantôt, en jeûne », explique-t-on. Sans nouvelles de leur proche, les parents d'Emile Pascal Ngoma, aidés par les voisins du couple, vont décider de faire irruption dans la maison, avant de casser la chambre où le corps était dissimulé. Tombés des nues devant le corps sans vie en putréfaction avancée, les parents ont alerté la Police judiciaire. Laquelle s’est rendue rapidement sur les lieux.
La femme du défunt a été arrêtée. Soupçonnée d'avoir assassiné son mari en plus d'avoir séquestré son corps, elle risque la prison à perpétuité.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
