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Jean Ping : « La bande à Sylvia (…) s’autorise à agir au nom d’Ali Bongo »

IMG Jean Ping lors de son discours de samedi dernier.

Le président de la CNR n’a pas pris de gants lors de son discours prononcé samedi dernier. Jean Ping a ouvertement accusé la première dame et son entourage d’usurper le pouvoir au sommet de l’Etat.

Un discours de plus ! Jean Ping est-il réduit à un rôle de commentateur politique ? Les critiques ne sont pas tendres contre   celui que plusieurs partisans appellent encore « le président  élu ».  Normal, indiquent nombreux de ses soutiens inconditionnels, dans un contexte de crise généralisée dans le pays, le peuple souhaite que  Jean Ping  aille au-delà de la simple dénonciation : «  ces critique n’ont d’égal que les espoirs qu’il incarne. » relèvent-ils.  

 

Pourtant face à toutes ces critiques, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine  reste placide.  Jean Ping ne répond jamais en off comme en public préférant demeurer focaliser contre ceux qu’il considère comme étant les nouveaux usurpateurs au sommet de l’Etat : «  la bande à Sylvia ».

 

Si son discours prononcé, le 04 juillet dernier,  a porté pour l’essentiel,  sur le rejet  par la Nation tout entière de la dépénalisation de l’homosexualité, Ping n’a pas manqué l’occasion d’ouvertement tirer à boulet rouge sur la première dame et son entourage.  Accusant ces derniers d’exercer le pouvoir suprême.  

 

«  Parmi ceux qui agissent dans l’ombre pour servir ce sinistre dessein, se trouve la bande à Sylvia Valentin (…) Ne connaissant pas grand chose des us et coutumes du Gabon cette femme, son fils et leurs amis profitent de l’incapacité et de l’inaptitude de son mari pour déstructurer les familles et les équilibres socioculturels qui ont permis de bâtir  l’unité nationale et de consolider notre vivre ensemble… », dégaine Ping. 

 

Avant de rajouter que : « la bande Sylvia est plus que jamais à la manœuvre ; elle menace, intimide et s’autorise même à agir, au nom d’Ali Bongo, pour imposer des lois et des mœurs qui ne manqueront pas de plonger le Gabon dans une instabilité parentale, sociale et politique dont les conséquences sont imprévisibles ».
 

 La vacance du pouvoir plus que jamais à l’ordre du jour

 

Pour le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR)  toutes ces manœuvres ne visent qu’à détourner le peuple de la préoccupation du moment à savoir, la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat causée par l’incapacité manifeste d’Ali Bongo Ondimba dont l’état de santé ne permet plus d’assumer les charges usurpées de chef de l’Etat.  Jean Ping tout en affirmant être prêt à diriger appelle désormais les pays amis du Gabon : à aider le pays à ne pas sombrer davantage : aider le Gabon à ne pas sombrer dans le chaos ».

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