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Société

Reprise des cours : les préalables de la Conasysed, les arguments du gouvernement

IMG Patrick Mouguiama Daouda et Loyande Nyonda tentent de déminer la crise.

Les membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation ont rencontré le ministre Patrick Mouguiama Daouda pour examiner les points relatifs à la reprise des cours prévue le 20 juillet prochain.

Le vendredi 10 juillet dernier,  une délégation conduite par le Délégué général  de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), Louis Patrick Mombo, s'est entretenue avec le ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda. Ils ont, à cette occasion, passé au peigne fin les points posés par  la Conasysed le jeudi 9 juillet dernier.

 

Notamment la nécessité de maîtriser la pandémie Covid-19 avant toute reprise des cours,  l'administration d'un remède à titre préventif et curatif, le suivi du respect de toutes les mesures barrières par les populations, l’organisation des examens du CEP et du BEPC y compris les examens de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, le paiement intégral des vacations 2018 et 2019 ainsi que l'octroi de la prime Covid-19 aux enseignants qui seront exposés au risque de contamination de la maladie.

 

Par ailleurs, le calendrier de l'année scolaire 2020-2021 étant déjà disponible. La Conasysed a exigé de la part du ministre de l'éducation nationale la satisfaction des points relatifs à la régularisation de toutes les situations administratives des enseignants (recrutements, intégrations, titularisations, avancements automatiques, mise en stage et reclassement  après stage), ainsi que le paiement des rappels soldes et l'organisation des concours internes et externes de l'école normale des instituteurs (ENI) et à l'école normale supérieure (ENS).

 

 

Les arguments du gouvernement

 

Pour le ministre de l' Education nationale, le gouvernement a choisi d’annuler les examens qui ne permettent pas aux apprenants de changer de cycle. En l’occurrence, le CEP et le BEPC. Ce qui n’est pas le cas du BAC qui est un examen indispensable en ce sens qu’il conditionne le passage des élèves dans les universités et grandes écoles.  

 

 

Mouguiama Daouda  relève, par ailleurs, que notre pays est l’un des plus touché par la pandémie au regard de sa population. Or, relève-t-il, 20% des élèves sont hypertendus et diabétiques. Environ 600 établissements n’ont pas de système d’adduction d’eau et des latrines. Le ministre a  outre indiqué qu’en ce qui concerne les épreuves sportives du baccalauréat, elles auront lieu seulement à l’écrit et que les candidats ne devront pas avoir une note en deçà de 10 de moyenne.  Le ministre s’est engagé en plus à soumettre au Premier ministre la préoccupation relative à  la prime spéciale, de faire prendre un décret corrigeant les nominations du 30 septembre et de  vulgariser le travail qui se fait en lien avec la régularisation des situations administratives en plus de   présenter  dans les jours à venir un tableau synoptique des effectifs des enseignants matière par matière et province par province… Une réunion qui permet de décrisper les tensions sans pour autant résoudre la crise.

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