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Tchibanga : Un détachement de policiers prend d’assaut la prison de Massanga pour extraire le commandant de la DGDI placé sous mandat de dépôt

IMG La prison centrale de Tchibanga.

Nouveau rebondissement dans une affaire digne d’un film hollywoodien. Hier, dimanche 26 juillet,  un détachement de policiers (plus 40 éléments) ont quitté Libreville pour la ville de Tchibanga afin d’extraire de la prison de Massanga, Patrick Moubogha,  commandant et chef d’antenne de la direction générale de la documentation et de l’immigration  (DGDI).  D’après des sources sur place, les policiers ont sommé les responsables de la prison centrale de Tchibanga de procéder à la libération du commandant avant de le récupérer et de regagner Libreville, la capitale.

 

Craignant pour sa vie, le procureur, Illicth Ndjeme Benga, qui a ordonné  la mise sous mandat de dépôt du commandant de la DGDI a de suite été placé en lieu sûr par d’autres éléments des forces armées et de sécurité. Entre temps, dans la ville de Tchibanga s’est installé un climat de peur et d’insécurité. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, le commandement en chef de la police et le ministre de l’Intérieur  sont restés silencieux quant aux raisons et aux contours de cette attaque armée dans un établissement carcéral.

 

 Comment en est-on arrivé là ?

 Tout est parti d’une banale dispute pour des brochettes entre le commandant et un élément de la gendarmerie en fin juin.  Lire aussi : https://topinfosgabon.ga/articles/pour-agression-sur-un-gendarme-un-commandant-de-la-dgdi-de-tchibanga-place-sous-mandat-de-depot

 

D’après des sources proches du dossier, les faits remontent en fin juin dernier, les deux responsables de la police se rendent dans la nuit chez un vendeur de grillade afin de se restaurer. Là-bas, ils vont avoir une altercation avec le gendarme.  L’altercation verbale va vite virer en empoignade. Les deux officiers vont alors rouer de coups l’agent de la gendarmerie avant de le conduire dans les locaux du commissariat.

 

Après s’être rendu compte qu’ils avaient à faire à un sous-officier de la gendarmerie, ils vont le remettre aux mains de sa hiérarchie après que celle-ci se soit déplacée pour  récupérer leur élément comme l’indiquent les protocoles en pareilles circonstances.

 

Sauf que le lendemain, à son réveil, l’agent qui a été roué de coups va se sentir mal. Il va se rendre à l’hôpital où le médecin va diagnostiquer  plusieurs hématomes. Il lui sera de suite délivré un certificat médical et une indisponibilité   temporaire de travailler de 07 jours. Saisi de  cette affaire, le procureur de la République va immédiatement diligenter une enquête confiée aux services de la Contre ingérence militaire communément appelée B2. 

 

Sauf qu’entre temps, l’état de santé du gendarme se dégrade.  Les examens complémentaires révèlent la formation d’un caillou sanguin ayant entraîné un début d’accident vasculaire cérébral (AVC). Le procureur va, à la suite de l’enquête du B2, décidé de la mise sous mandat de dépôt du chef d’antenne de la DGDI Patrick Moubogha, pour complicité de coups et blessure et voie de faits. Entre temps, Simplice Nzoghas Irigolo va lui revenir sur Libreville alors que l’enquête  des éléments du B2 était encours.

 

(A suivre)

 

 

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